Chausson & Piazzolla
sam. 23 juil.
|Cloître de la Collégiale
Marcel Ignacio, violon Clément Stauffenegger, violoncelle Delphine Co, piano Troisième concert du Festival d'été de la Collégiale
Heure et lieu
23 juil. 2022, 18:00
Cloître de la Collégiale, Rue de la Collégiale, 2000 Neuchâtel, Suisse
À propos de l'événement
Ernest Chausson (1855-1899)
Trio pour violon, violoncelle et piano en sol mineur, op. 3
Pas trop lent - animé
Vite
Lent
Animé
Astor Piazzolla (1921-1992) – arr. José Bragato
Les quatre saisons de Buenos Aires
Invierno Porteño (l’hiver)
Primavera Porteña (le printemps)
Verano Porteño (l’été)
Otoño Porteño (l’automne)
Œuvre de jeunesse, le trio d’Ernest Chausson porte la marque, tant sur le plan harmonique que dans sa construction, d’une influence croisée avec César Franck, dont les grandes œuvres de musique de chambre datent de la même décennie. Chaque mouvement possède son caractère propre : le premier entretient un climat de constante agitation, avec des cordes qui déploient leurs chants passionnés au-dessus d’un accompagnement tournoyant au piano. Le second est une sorte de scherzo atypique, dans une écriture alternant les structures à trois et quatre mesures. Le mouvement lent, aux proportions plus imposantes, est une élégie sombre et puissante. Dans le finale, les éléments des mouvements précédents sont repris et largement développés. L’œuvre se termine par une coda dont l’écriture semble se désagréger jusqu’à disparaître dans un ultime chant de tristesse.
Las Cuatro Estaciones Porteñas (Les Quatre Saisons de Buenos Aires) également connues sous le nom Estaciones Porteñas, ont été composées entre 1965 et 1970. Conçues à l'origine comme des œuvres séparées plutôt que comme une suite, elles ont été publiées dans différents albums. Ces pièces ont été écrites pour un quintette avec violon, piano, guitare électrique, contrebasse et bandonéon. Le titre ne fait pas directement référence aux saisons météorologiques ; l’auteur précise, dans une préface, qu'il s'agit de différentes périodes de la vie d'un habitant de la périphérie de la capitale. Le cycle plonge donc ses racines dans la description, ou plutôt la mise en musique, des vies précaires des habitants des bidonvilles de Buenos Aires dans les années 1960-1970.
Marcel Ignacio, Clément Stauffenegger et Delphine Co se sont rencontrés dans le cadre de leurs études à la Haute école de musique de Neuchâtel. Ils ont été choisis pour donner ce concert parmi les différentes formations de musique de chambre de l’institution.
Entrée libre, collecte
Avec le soutien de Hug Musique