Les motets de Bach

Johann Sebastian Bach (1685-1750)

Komm, Jesu komm, BWV 229

Singet dem Herrn ein neues Lied, BWV 225

Jesu, meine Freude, BWV 227

Fürchte dich nicht, BWV 228

Ich lasse dich nicht, BWV Anh. 159

Chœur Novantiqua de Sion

Cecilia Knudtsen, violone (22 décembre)

Benoît Bératto, violone (25 décembre)

Benjamin Righetti, orgue

Stéphanie Gurga, création électronique

Sylvain Jaccard, direction

Les motets de Bach comptent parmi les œuvres les plus abouties du compositeur, mais ils n'ont pas grand-chose à voir avec la tradition du motet en Allemagne. En réalité, contre toute attente, ils n’ont pas fait l’objet d’une pléthore d’ouvrages et d’analyses : on parle des motets qui ont précédé ceux de Bach, de ceux qui leur ont succédé, mais ceux du Cantor de Leipzig restent un peu à part, comme sur un piédestal. On les admire, on se laisse émerveiller par leur architecture sans trop oser les commenter.

Leur programmation pose dès lors un défi de taille : l’intensité de chacun est telle que l’auditeur a besoin de récupérer et de reprendre sa respiration lorsque le dernier accord résonne. On ne peut donc pas juste les enchaîner, sans craindre la surabondance. Il s’agit d’imaginer un espace entre les motets qui permette de reprendre haleine.

Le chœur Novantiqua de Sion s’est ainsi associé à la musicienne polyvalente Stéphanie Gurga pour relever ce défi. Compositrice en musique électronique, elle fait résonner le matériau sonore des motets afin de créer un liant entre eux et de permettre à l’auditeur de renouveler sa réceptivité, offrant ainsi une lecture renouvelée et contemporaine de ces œuvres magistrales.

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