Récital chant-piano

Programme:

Francis Poulenc (1899-1963)

Airs chantés FP 46

Air romantique

Air champêtre

Air vif

La Courte Paille FP 178

Le sommeil

Quelle aventure !

La Reine de cœur

Ba, Be, Bi, Bo, Bu

Les Anges musiciens

Le Carafon

Lune d’Avril

Erik Satie (1866-1925)

Première Gymnopédie (piano)

Le Piccadilly (piano)

Francis Poulenc

La Dame de Monte-Carlo FP 180

Impovisation n°13 (piano)

Trois poèmes de Louise de Vilmorin FP 91

Le garçon de Liège

Au-Delà

Aux officiers de la garde blanche

Erik Satie

Je te veux

La Diva de l’Empire

Première Gnossienne (piano)

Francis Poulenc

Chansons d’enfants FP 75

Le petit garçon trop bien portant

La tragique histoire du petit René

Nous voulons une petite sœur

Francis Poulenc et Erik Satie, les deux enfants terribles de la musique française… À près d’un demi-siècle d’intervalle, ces deux artistes partagent de nombreux traits de caractère, à commencer par une personnalité difficile, égocentrique, qui se manifeste jusque dans leurs goûts musicaux dont l’exigence frise souvent l’intransigeance. Plus d’une génération les sépare, mais ils se connaissaient, se sont rencontrés, et le plus jeune a même enregistré l’œuvre de son aîné. S’en est-il inspiré dans sa propre musique ? Certainement bien plus qu’il ne l’aurait lui-même admis. Le lien de filiation entre ces deux électrons libres de l’école française semble en effet évident : ne sont-ils pas tout à la fois les plus grands apôtres de la légèreté et les plus grands chantres de la mélancolie ?

Soprano italo-suisse, Clara Meloni est diplômée du Conservatoire de musique de Neuchâtel, titulaire d’un Master d’interprétation de la Guildhall School de Londres et d’un Master d’opéra de la Haute école des arts de Berne. Passionnée par la voix depuis toujours, elle chante sous la direction de chefs tels que Lorenzo Viotti, Pierre Bleuse, Valentin Reymond, Nicolas Farine, Philippe Krüttli, Stefano Montanari, Roberto Rizzi-Brignoli, et Diego Fasolis. Sur scène, on l’a entendue à l’Opéra de Lausanne dans Ariodante de Hændel, à l’Opéra de Nancy dans Les Mamelles de Tirésias de Poulenc, à l’Opéra de Lyon dans Viva la mamma de Donizetti, à l'Opéra de Lille et au Festival d’Édimbourg dans La Cenerentola de Rossini ou encore à l’Opéra de Metz dans Un ballo in maschera de Verdi. En concert, elle se produit notamment au Palais de la Paix à Astana (Kazakhstan), au Festival de Lucerne, au Barbican Center à Londres, aux Jardins Musicaux de Cernier, au Victoria Hall de Genève et à la Salle de Musique de La Chaux-de-Fonds. Elle chante les Passions de Bach, le Requiem et plusieurs messes de Mozart, Shéhérazade de Ravel, la 4e symphonie de Mahler, le Lobgesang de Mendelssohn, l’Ode pour Sainte Cécile de Hændel, la Petite Messe Solennelle de Rossini, sans oublier plusieurs œuvres originales qui lui sont dédiées par des compositeurs de notre temps. Elle a chanté récemment au Théâtre National de Marseille et ses engagements futurs incluent le concert anniversaire au Théâtre du Jorat avec le Sinfonietta de Lausanne et Pascal Meyer, une série de concerts avec le quatuor Terpsycordes, ainsi que le rôle de Pénélope dans le Ulysses de Keiser à l'opéra de Bienne-Soleure. Elle est également professeure de chant lyrique au Conservatoire de musique neuchâtelois.

Musicien aux multiples facettes, Simon Peguiron s’engage depuis de nombreuses années au sein de la vie culturelle neuchâteloise. Formé à La Chaux-de-Fonds, Zurich et Bâle, il enseigne le piano au Conservatoire de musique neuchâtelois depuis 2006 et accompagne à la Haute école de musique de Genève-Neuchâtel. Organiste titulaire de la Collégiale de Neuchâtel depuis 2009, il y a fondé, avec son épouse Fanny, un ensemble vocal dont le domaine de prédilection est l’interprétation des cantates de Bach. Sur cette lancée, il s’est formé à la direction d’orchestre et a été nommé en 2017 à la tête de l’Orchestre de Chambre de La Chaux-de-Fonds. À côté de cette activité foisonnante, Simon Peguiron consacre un temps important à sa famille. Il se réjouit de partager sa passion pour la musique et pense avec reconnaissance à toutes les personnes qui lui ont permis de découvrir et d’aimer cet art.