sam. 27 juil.
|Cloître de la Collégiale
Récital de violoncelle
Festival d'été troisième concert au cloître
Heure et lieu
27 juil. 2019, 18:00
Cloître de la Collégiale
À propos de l'événement
Marc Durollet, violoncelle baroque
Domenico Gabrielli (1659-1690)
Ricercar per il violoncello n°7
Giovanni Battista Vitali (1632-1692)
Capricio sopra otro figure
(Partite sopra diverse sonate per il violone)
Diego Ortiz (1510-1576)
Recercada ottava sopra li detti tenori
(Tratado de Glosas, Libro secundo)
Giuseppe Dall’Abaco (1710-1805)
Caprice pour violoncelle seul n°2
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Suite pour violoncelle seul n°5 BWV 1011
Giuseppe Dall’Abaco
Caprice pour violoncelle seul n°1
Diego Ortiz
Recercada quinta sopra li detti tenori
(Tratado de Glosas, Libro secundo)
Giovanni Battista Vitali
Passacaglia per la lettera E
(Partite sopra diverse sonate per il violone)
Le violon n'aurait jamais dû s'appeler violon, ce sont les français qui ont tout mélangé. En effet, une petite viole se dit en italien violino, alors que le violone désigne un gros instrument, donc une basse. Quant au violon-cello, c'est un violone de poche, donc une petite grosse viole. C'est limpide, non?
Le premier violoncelle encore conservé aujourd'hui est l'instrument fabriqué par Andrea Amati avec un ensemble de vingt-quatre instruments à cordes commandé par le roi Charles IX de France et réalisé en 1572. Vingt ans avant, Diego Ortiz se trouvait à Rome et publiait son célèbre Tratado de glosas, sur lequel les premiers violoncellistes ont pu se faire les doigts.
L'instrument connaîtra durant les deux siècles suivants de profondes modifications, tant au niveau de la lutherie qu'en ce qui concerne la technique de jeu. Cette évolution sert de fil conducteur au programme de ce concert. Tous les compositeurs partagent toutefois un même procédé d’écriture : ils créent l’illusion de la polyphonie sur un instrument monodique, en décalant la basse et le chant sur les différentes cordes. Le sommet de cet art est atteint dans les suites pour violoncelle seul de Bach.
Après de brillantes études au Conservatoire National de Région de Nantes, Marc Durollet se perfectionne à Lyon dans la classe d’Augustin Lefebvre. Il choisit ensuite de se spécialiser en musique ancienne à la Haute École de Musique de Genève dans la classe de Bruno Cocset. Au cours de sa carrière musicale, il a collaboré avec nombre de musiciens de renom (Leonardo Garcia Alarcon, Gabriel Garrido, Daniel Cuiller, Benoît Haller, Paul Agnew, Anner Bylsma, Peter Wispleway, Berthold Kujiken, Roland Pidoux…). Il a aussi réalisé des enregistrements pour Espace 2 et France Musique et a été en résidence au festival d’Ambronay. Il est depuis 2017 le directeur artistique de l'Ensemble Hexacorde, basé à Neuchâtel.
Entrée libre, collecte