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Les orgues d’aujourd’hui…

 

La Collégiale compte actuellement deux orgues.

Le premier, construit en 1996 par les facteurs d’orgue Alain Aeschlimann et Jacques-André Jeanneret et leurs collaborateurs (manufacture de St-Martin au Val-de-Ruz) possède 39 jeux répartis sur 4 claviers et pédalier. Il a été conçu sur des idées de Guy Bovet, alors organiste titulaire de la Collégiale. Il s’agit d’un instrument moderne et polyvalent, dont la valeur artistique a largement été reconnue par des interprètes du monde entier.

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Plus que tout autre instrument, cet orgue possède la particularité de sonner de manière radicalement différente d’un interprète à l’autre. Cette caractéristique s’explique d’ailleurs aisément par la conception même de l’instrument, qui permet d’offrir d’innombrables solutions aux questions de styles et de registrations, sans toutefois qu’aucune d’entre elle ne s’impose comme unique ou évidente.

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Galerie de photos de l’orgue St-Martin 1996

Le second est un instrument historique signé Eberhard Friedrich Walcker, le plus célèbre représentant de la dynastie allemande du même nom. Il a été installé en 1870 lors de la grande restauration de l’édifice par Léo Châtelain.

Il a subi une transformation importante en 1952; toutefois celle-ci n’a pas endommagé de manière irrémédiable le matériau d’origine. Les interventions, certes importantes en apparence, ont permis de conserver les sommiers et l'essentiel des tuyaux, ainsi que plusieurs éléments de la mécanique. Entre 2017 et 2022, l'instrument a été entièrement réhabilité et reconstruit dans son état d'origine par l'atelier de facture d'orgues de Pascal Quoirin à Saint-Didier (F). Le résultat, saisissant de beauté et de réalisme, est une réussite absolue.

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…et d’hier

 

Auparavant, la Collégiale de Neuchâtel possédait un autre instrument remarquable, que nous connaissons bien, car il se trouve actuellement dans un état presque inchangé dans la petite église de Vuisternens-en-Ogoz (canton de Fribourg).

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Il fut construit entre 1749 et 1753 par Johann Konrad Speisegger (ou Speissegger), facteur schaffhousois alors établi à Neuchâtel. Il s’agit, après celui du Temple du Bas (1749) de l’un des tout premiers instruments réintroduits en terre neuchâteloise après la Réforme, qui avait, rappelons-le, banni les orgues des églises durant plus de deux siècles.

Cet instrument, de dimensions somme toute assez modestes par rapport à la taille de l’édifice (15 jeux, claviers jusqu’au do, pédalier de 16 notes), se trouvait sur la galerie ouest. Il fut restauré et agrandi en 1836-37 par le célèbre facteur fribourgeois Aloys Mooser (auteur, entre autres, de l’orgue de la Cathédrale de Fribourg et du magnifique instrument de Bulle).

Lors de la restauration de la Collégiale, à la fin des années 1860, Léo Châtelain souhaita ôter l’instrument de la galerie pour pouvoir ouvrir la grande rosace que l’on y admire actuellement. L’orgue fut ainsi vendu à la paroisse de Vuisternens-en-Ogoz pour une somme modique. Il s’y trouve encore et a été restauré il y a quelques années par la manufacture d’orgues de Chézard-Saint-Martin.

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